abécédaire |
les stages |
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une préfiguration |
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samedi 3 novembre, à partir
de 14h Au delà de sa fonction première d'être un fantastique outil pour la composition sonore spatiale, l'Acousmonef peut accueillir de temps en temps des visiteurs dans un cadre privé ou associatif, pour faire découvrir et expérimenter une manière encore originale de faire, de penser et d'écouter les sons. Et comme La Monnerie-le-Montel est situé à quelques dizaines de minutes de Clermond-Ferrand et du festival Musiques Démesurées qui s'y tient chaque automne, la tentation est grande pour moi d'en profiter pour inviter son public à ce qui pourrait devenir un rendez-vous annuel autour (et à l'intérieur) du son haut-parlant. Cette année, je n'ouvrirai la porte de mon atelier que pour une seule journée, où tout le monde, curieux, amateurs, aussi bien qu'artistes et professionnels devrait pouvoir y trouver un intérêt, et même, pourquoi pas, du plaisir ;-) Pourquoi Des sons délyrants ?
Entre deux boissons chaudes et des discussions certainement passionnantes, vous pourrez savourer la richesse et la diversité des œuvres multiphoniques de :
Afin de préparer au mieux cette journée,
il est bienvenu de me
contacter au préalable à sonsdanslair@free.fr. Attention : il est fortement conseillé de venir avec des vêtements
chauds ! Pour vous y rendre : |
1948-2018 : "et si l'espace, concrètement ?" L'anniversaire des 70 ans de
la Musique concrète est pour moi l'occasion de mettre
l'accent sur un aspect qui reste toujours autant sujet d'équivoques, aussi
bien pour le public que pour les artistes eux-mêmes : comment faire et faire
entendre un art constitué uniquement de sons, ou plutôt
dirais-je "entièrement de sons" ? Pierre Schaeffer écrivait en 1948 dans son
"Journal de la Musique Concrète" (éd du Seuil) 70 ans plus tard, pouvoir considérer la dimension
spatiale et les conditions d'écoute comme un élément constitutif et indissociable du son
haut-parlant
n'est plus une utopie depuis longtemps.
Appel d'œuvresIl est certain que la rareté
des lieux et des circonstances aptes à faire entendre dans de bonnes conditions
les œuvres multiphoniques au-delà de huit canaux n'encourage
certainement pas les compositeurs à se lancer
dans cette aventure... Les formats spatiaux proposés sont les suivants :
Il n'y a pas de limitation de durée, mais selon le nombre
de propositions, je me réserve le choix de sélectionner et d'organiser
les écoutes en fonction du contexte. Technique Les fichiers multicanaux seront au format "wav"
en 48 kHz / 24 bits, accompagnés d'un schéma décrivant la disposition
souhaitée des haut-parleurs ainsi que les affectations des canaux.
À défaut, il est également possible d'envoyer un ensemble de
fichiers mono. MERCI !
Note : les valeurs minimum demandées (9 canaux en multicanal et ordre 3 en ambisonique) ne constituent évidemment pas un critère discriminatoire, mais si les formats "surround" et l'octophonie sont en soi tout à fait intéressants (tout comme la stéréophonie pour l'écoute domestique), il me semble qu'il y a tout de même une certaine "urgence" à considérer l'espace du son avec la même inventivité et la même exigence que ses autres aspects. |