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de l'autre côté de la membrane Portrait en abyme (4'50) |
Propos : inspiré dans sa version initiale par un tableau qui était présent dans un endroit où j'ai habité quelques mois à ma sortie du conservatoire, et qui, bien qu'assez éloigné de la peinture que j'affectionnait généralement, m'avait impressionné suffisamment pour que j'aie envie, trente ans plus tard, de composer une pièce. La caractéristique principale en était un certain enchevêtrement organique, ici la voix. Histoire : reprise du premier des Trois tableaux en quatre dimensions de 2012 Origine des sons : captations de voix en 1994 pour la préparation d'un spectacle théâtral d'Hélène Grange (qui n'a pas été réalisé) Déroulement : initial ? Compatibilités : la pièce est très cinétique, mais d'une manière qui se veut chaotique, opérant par gestes brusques plutôt que par "trajectoires", ce qui fait que d'éventuelles distorsions spatiales peuvent passer inaperçu ou en tout cas ne pas changer le sens de la composition. Par contre le relief apporté par la dimension multicouche est important, ce qui fait que sa diffusion sur un système uniquement périphonique n'est pas souhaitable. |
Comme
peut le suggérer le titre, l'espace des "Trois tableaux
en quatre dimensions" était un espace orienté
de type "cinema 42", c'est à dire qu'il possédait
42 canaux et que ceux-ci étaient distribués autour
de la base cinéma du 22.2. Sur le plan technique, cela m'est difficile aujourd'hui
de reconstituer le parcours
de l'élaboration sonore initiale, mais en nce qui concerne
la structure du projet Reaper, on trouve dans les deux versions
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Chose très rare chez moi, les pistes
8 à 16 comportent des sons stéréo qui sont
spatialisés à l'aide d'un plugin de type "panner",
d'une manière dynamique (avec automations) pour les trois
premières. |
les deux plugins
utilisés pour le positionnement et l'animation spatiale des sons
stéréophoniques dans la première version et celui de la
seconde
À gauche le plugin de triple filtrage crossover dont les sorties (doublées) avaient été distribuées en un large panorama, et son remplacement par une décorrélation subtile appliquée sur l'espace périphonique au moyen d'un pseudo décodage ambisonique : ça n'est pas du tout ortodoxe mais ça fonctionne bien ! |
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Un assez gros travail de resserrement et de
reprofilage dynamique a été appliqué sur
le mixage final. |