Le rêve de Newton (3'25)

Propos : étude sur la chute.

Histoire : la pièce est quasiment identique à l'Étude pour membranne Étude sur la chute de 2017. Le seul travail a consisté en l'adaptation spatuiale des 59 points initiaux aux 67 des préludes, et à quelques ajustements de détail de position et d'amplitude de certains objets.

Origine sonore :
- chute d'épingles sur des bols et le parquet, huit micros disposés à proximité à des distances différentes
- chute de graines de quinoa directement sur un groupe de six microphones
- chutes avec entrechoquements d'aimants "olives" le long d'une ligne de quatre ou huit microphones
- chutes de petits objets (billes, baguettes de bois...) sur le parquet de l'atelier où 17 microphones étaient disposés aux mêmes emplacements que les enceintes
- mini drône évoluant et chutant dans l'atelier, capturé à l'aide du dispositif de 32 microphones qui y était disposé

Déroulement :
- voir les vidéos de la série Le temps du faire

Compatibilités : compte tenu de l'importance du niveau d'élévation 1 dans cette pièce, il est indispensable de disposer de 8 ou 10 points haut-parlants siutués au sol. Il semble donc que dans tous les cas la diffusion sur un système uniquement périphonique soit impossible...

Quelques aperçus des dispositifs de tournages microphoniques utilisés pour cette pièce en 2016 :
- chutes d'épingles sur des bols et sur le parquet, captées par 8 microphones, certains étant orientés à proximité des bols et d'autres à distance de manière à obtenir des distributions de petits évènements imprévisibles mais qui pouvaient créer des polyrythmies spatiales intéressantes. La reproduction spatiale de la disposition des microphones n'était pas importante et les sons octophoniques ont généralement été utilisés sans référence à celle-ci.
- une partie des microphones disposés au sol pour les chutes de billes sur le parquet, là la reproduction de leur disposition était importante...
- deux lignes verticales de micros, utilisées entre autres pour les chutes d'aimants
- encore des chutes possibles cette fois-ci sur une groupe de microphones sur lequel tombaient directement les objets (graines de quinoa et autres)

À gauche la disposition des canaux correspondant aux microphones qui étaient placés au sol en lien direct avec la position des points haut-parlants (cf la deuxième image des microphones au dessus).
À droite la disposition pour les 32 micros disposés sous la forme d'un "arbre" central et de deux couronnes larges, utilisée pour la captation des mini drones.

Les chutes d'aimants tombant devant la ligne de 8 micros constituent un élément récurrent dans cette pièce, et qui a été également repris sous d'autres formes notamment dans L'horloge des anges ici bas. Cette forme d'objet sonore en ligne peut donner lieu à de nombreuses nouveux modelages de la masse spatiale, mais elle est utilisée en tant que telle, pour ce mouvement de chute selon une ligne verticale. Comme ces chutes sont "dessinées" sur 8 points et le l'espace ne comporte que 3 (ou 4 pour les prélude) niveaux d'élévations il faut les compresser.
Cela avait été fait à l'époque avec le ReaSurround de Reaper : sur la vue ci-dessus on peut voir les 8 points entrants alignés le long des 3 points sortants, avec un réglage d'influence (ce serait l'Aire dans les Acousmodules) qui les recouvre régulièrement. Ces 3 points sont ensuite routés selon l'emplacement voulu sur chacune des pistes. 

Cette pièce avait été composée pour un espace holophonique/volumétrique analogue à celui des Préludes à l'espace... mais dont la répartition précise des points n'était pas tout à fait la même. Les différences se situent principalement sur le premier niveau qui passe de 10 à 12 points pour l'anneau extérieur et de 8 à 6 pour l'anneau intérieur. Le doublage de points sur l'anneau intérieur médian est ici simplement ignoré.
Cela s'effectue simplement et sans perte avec le SpaceConverter-3L , la même méthode qui a été utilisée à chaque fois que des éléments de ce type ont été importés pour les Préludes.