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Décompte à rebours (9'48)

 

 

Propos : les chiffres utilisés dans les journaux et les médias pour rendre concret des phénomènes de société qui sot distribués dans le temps ou l'espace sous la forme "toutes les x secondes" (ou minutes, ou jours).

Histoire : la toute première version (Comptine) a été réalisée à l'occasion d'un colloque d'anthropologie à Grenoble, comme un interlude placé entre deux conférences. Les sons étaient joués par les lecteurs mp3 incorporés dans les minuscules et dérisoires enceintes, leur synchronisation s'effectuant par décompte (dans ma tête) et déclenchement manuel.

Origine des sons : voix d'ami-e-s et sons issus de disques de bruitages, plus pour la fin des morceaux pris dans mes captations sur DAT dans les années 90.
Les sons continus qui accompagnent le final, et termine la pièce, sont issus du film "Blow out" de Brian de Palma, lors de l'effacement des bandes magnétiques du studio, tout un symbole pour moi...

Déroulement :
- demande aux personnes d'enregistrer les phrases, par leurs propres moyens
- montage des mots en alternance polyphonique (une voix = un canal = une enceinte)
- sélection des objets sonores et placements coïncidents (version originale)
- reprise ultérieure : ajout d'une section de mélange final
- distribution des sons sur une sélection de canaux de l'espace volumétrique 80
- amplification de la section finale

Compatibilités : la pièce d'origine étant octophonique, l'espace de celle-ci reste surtout caractérisé par ses "trous" (à par la fin) et la permanence temporelle des positionnements. Le seul impératif est de pouvoir distribuer les personnages et les sons qui leurs sont associés d'une manière approximativement équidistante. Il est donc pour une fois très facile de réduire la résolution et les dimensions spatiales en fonction des contraintes de l'espace de diffusion qui peut ainsi être pratiquement n'importe lequel sans qu'il y ait bouleversement du sens de la composition ou dénaturation des sons.

 

 

 Opérations

La structure octophonique initiale a perduré ici, de même que les entrées successives qui correspondaient à la distribution des huit petites enceintes.
Chaque entrée est double : la voix sur un canal, et les sons "d'illustration" sur deux canaux voisins. Les trois dernières pistes sont consacrées au mélange des séquences, déjà mélangées et montées, sur 32 canaux.
Onle voit, la composition se limite techniquement à un simple montage, qui sur les voix procède souvent par extraction d'une syllabe ou d'un fragment, en un jeu d'attentes et de coupures alternées avec quelques moments de strette.

 

 

Extrêmement peu de travail sur le mixage final qui reste dans sa droiture et sa simplicité, excepté le resserrement sur le grand mélange final.