des sons dans l'air

réalisations

écouter

l'acousmonef

l'espace concret

l'espace du faire

galerie

calendrier

préludes à l'espace

télécharger

les acousmobiles

les acousmodules

les pages du faire

acousmogrammes

voyages en acousmonef

de l'autre côté

l'acousmonhome

abécédaire

les stages

documents

cinéma pour les oreilles

le temps du faire

audio blog

l'acousmathèque

bios

 

le temps élastique

 

 

des sons délyrants

 

l'œil tactile

 

 

 

 de l'autre côté de la membrane

Comptine (2'52)

Propos : musique légère, clin d'œil pour un cinéma pour les oreilles

Histoire : cette pièce a connu plusieurs présentations depuis la première version de 2011 réalisée pour une intervention dans un colloque d'anthropologie...
- 2011 : première version pour huit mini enceintes amplifiées indépendntes distribuées à l'auditoire
- Les valises d'un acousmate oublieux : version retouchée pour le même dispositif et le même principe de distribution à l'auditoire, mais nécessitant une bonne synchronisation (manuelle, rarement obtenue)
- intervention pour "La minute électroacoustique" au Collège Raoul Follerau : version avec les mêmes éléments sonores mais un peu plus développée, comme une "véritable" pièce octophonique, pour 8 enceintes bluetooth de meilleure qualité, théoriquement bien synchronisées, et avec une "diffusion spatialisée" par les déplacements des huit collégiens qui les portaient
- installation éphémère pour "Jour de faits" à Pélussin en 2022 : version la plus étendue avec ajouts d'éléments issus de Forêt fragile de 2017 ("voix-clichés" et "musique-d'instruments"), pour 27 petites enceintes indépendantes et asynchrones disposées dans une petite zone d'un jardin.
Au fil des versions et de leurs transformations il est à noter une tendance vers plus de légèreté, qui si elle était déjà (un peu) présente au départ constitue le caractère principal de cette dernière.

Origine des sons (pour cette version) :
- emprunts divers sur Internet
- improvisations en 2016 avec une app sur iPad dont j'ai oublié le nom...
- courtes séquences avec le plugin UVI Falcon et la banque de sons Walker

Déroulement :
- importation du projet Reaper de la précédente version
- essais aboutissant à ne conserver que les voix-clichés
- redistribution temporelle et spatiale des éléments semi-aléatoire, puis montage précis son par son
- montage plus global
- ajout des séquences de pas
- montage
- resserrement temporel et ajustements de durée et de rythme lors du montage final

Compatibilités : compte tenu du principe pseudo-aléatoire du placement des sons on peut dire que cette pièce peut être diffusée sur n'importe quel dispositif haut-parlant du moment qu'il dispose d'un nombre de points correct, je dirais au strict minimum une vingtaine.

 

 

 Opérations

Vue du projet Reper qui comporte :
- 64 pistes mono pour les voix-clichés
- 32 pistes stéréo pour les musiques-d'instruments
- 2 pistes 64 canaux pour les séquences de pas
Il n'y a pas grand chose à en dire à part que le montage se voit comme il s'entend.
Ce qui ne se voit pas sur cette image ce sont les différences d'intensités selon les segments, qui jouent un rôle important à la fois pour accentuer leur impression d'éparpillement que pour en dynamiser les enchaînements. Ça n'a rien d'extraordinaire mais ça fonctionne, je trouve, bien.

 

 

Quant aux séquences de pseudo-pas, qui n'étaient pas prévues, l'idée s'en est imposée lorsque le montage avançait et que je trouvais qu'il manquait quelque-chose, et que ce quelque-chose devait avoir un rôle rythmique et un peu "spatial". C'est à dire que contrairement aux autres sons qui sont en quelque sorte accrochés à des points d'espace ces nouveaux sons devaient posséder une petite dimension cinétique, je pourrais même dire cinématique.
Les séquences de pas qui sonnent très artificielles, en tout cas comme je les ai jouées, correspondent parfaitement grâce au hasard qui a fait que je suis "tombé" sur ce logiciel et cette banque de sons... 
Je les ai jouées en synchronisation avec l'écoute du montage (quitte à les déplacer plus tard...) selon deux méthodes spatiales :
- avec le SpatLayers comme "panner" pour obtenir des trajets plus ou moins linéaires, courts
- avec le DisPatcher 64 pour obtenir des sauts aléatoires en fonction de la dynamique des pas

 

 

 

Pas mal de travail de resserrement dans le montage final, y compris avec, c'est la seule fois où je le fais, de la compression temporelle sur de courts passages afin de conserver la dynamique du rythme.

 

Addendum 2023
Le montage de la version 2023 n'a pas changé de nature, mais il a vu la supression des sons de pas au profit d'un resserrement de l'écriture voix + notes. La répartition spatiale a été réorganisée pour profiter de la plus grande densité haut-parlante intérieure apportée par le passage à 80 points : les voix sont majoritairement situées à l'intérieur et les instruments à la périphérie, ce qui tout en conservant le caractère éclaté de l'ensemble lui confère une plus grande cohérence. Je n'ai pas résisté malgré tout à placer l'avant dernier mot ("entrez") sur le point extérieur sud.
Le mixage n'a cette fois pas subit de resserrement mais une légère dynamisation.