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l e s p a g e s d u f a i r e l a t ê t e d e c a p t a t i o n b i n a u r a l e |
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C'est devenu une tradition pour moi : chaque
automne, avant la fermeture des portes de l'Acousmonef, je met
en place ma tête artificielle pour enregistrer quelques
images sonores des travaux de l'été afin de les
placer en écoute sur ce site. Il existe aujourd'hui de nombreux systèmes de captation dédiés au binaural natif (en opposition au binaural synthétique que l'on peut réaliser en studio ou lors d'une lecture en Dolby Atmos). Certains sont libres (on les place sur ses oreilles ou sur celles d'un mannequin) et d'autres sont fixés sur un support plus ou moins en forme de tête. Il y en a deux à l'Acousmonef : l'une
avec des micros Soundman OKMII que j'ai depuis longtemps et
qui étaient destinés à la captation mobile, et
celle que j'utilise depuis quelques années avec un couple
de micros Lom Usi.
note : le "bruit propre" doit être le plus bas possible et donc le rapport signal/bruit doit être le plus élevé possible ; le niveau d'entrée maximum avant écrêtage ne représente pas une réelle limite par rapport aux situations de captation courantes.
Les éléments Pour 150 € vous pouvez disposer
d'un excellent système de captation binaurale : |
Ambisonique vs binaural natif Une captation
faite avec un couple de microphones portés soi-même
ou montés sur une tête procure selon mon écoute
les meilleures images binaurales d'espace.
L'autre problème est celui de la binauralisation elle-même qui, qu'elle soit issue d'un enregistrement sur tête artificielle ou qu'elle résulte d'un mixage avec traitement HRTF, imprime une spatialité unique d'une manière définitive à l'intérieur du spectre des sons. Si la tête qui écoute est la même que celle qui capte on est proche de la perfection... mais c'est rarement le cas et ça n'est pas diffusable à autrui, ce qui est tout de même dommage ;-) La captation microphonique à capsules multiples associée au codage ambisonique permet de déporter le traitement binaural en aval de la transmission, lors de l'audition elle-même, plutôt qu'en amont lors de la production. Ce type de traitement peut aller très loin en termes de sophistication, de complexité et de coût (ambisonique bilatéral + HRTF personnalisés + suivi des mouvements de la tête + calibrage du casque), mais sans aller jusque là on peut déjà profiter de l'application de courbes HRTF propres à l'auditeur, ce qui permet, au moins théoriquement, de retrouver la situation idéale décrite précédemment. Je procure pour cela sur la page écouter quelques enregistrements réalisés avec le VoyageAudio SpatialMic. Néanmoins, je préfère tout de même le binaural sui est simplement produit par la captation directe à l'aide de (bonnes) capsules omnidirectionnelles montées sur une tête artificielle, non pour sa justesse, mais pour la qualité de son image. C'est potentiellement imparfait et variable selon les auditeurs, mais cela ne prétend pas être ni même simuler la réalité : c'est comme la photographie d'une sculpture ou d'une architecture qui est placée sur les pages d'un livre ou sur un écran, et il faut être conscient que si elle se doit d'être "belle" et procurer des informations cohérentes par rapport à ce qu'elle représente, elle ne le remplace pas. |
courbe
spectrale inverse sensée corriger le filtrage naturel ou artificiel introduit
par le captation ou le traitement binaural lors d'une écoute sur enceintes